Biographie
Le parcours de CALO
Peintre français né à Paris en 1944, Pierre Calogero est un autodidacte, ses premières œuvres datent de 1966, il choisit de signer ses toiles sous le pseudonyme «CALO». Pour lui peindre est essentiel, il peint pour se ressourcer, pour comprendre la peinture, pour donner plus de sens à sa vie.
Dès l'âge de vingt ans et durant toute sa vie active, il a consacré tous ses loisirs à la peinture. Il expose régulièrement son travail à Paris ou en province. Pour lui il ne s'agit pas seulement de représenter mais surtout de signifier et aussi de découvrir l'image au fur et à mesure qu'elle prend forme.
Il a travaillé de nombreux thèmes : les équilibres (1976/1977), les pierres et les déserts (1985), les brocs (1996), la presse écrite (1997), les rubans (1999), le chiffre 27 (2001), les totems (2002), les danseuses de flamenco (2003) et les sphères (2011). Il utilise toutes les matières telles que l'huile, l'aquarelle, la gouache, l'acrylique, le pastel, l'encre de Chine et des techniques comme le modelage, la gravure, la photographie.
Après une courte période figurative, sa peinture est devenue totalement abstraite tout en puisant dans la vie les sources de son inspiration. Son besoin de renouvellement l'a toujours autorisé à revendiquer une liberté totale. Il refuse la répétition systématique, révélatrice d'un style, car il craint l'ennui qu'elle engendre.
Certaines de ses toiles naissent d'une impulsion, elles sont réalisées rapidement, d'autres viennent à maturité avec une lenteur infinie, en passant à travers une longue recherche pour obtenir un résultat parfois très éloigné du projet initial.
De plus en plus, sa démarche consiste à transmettre l'énergie par le mouvement, à dégager une sensibilité qui s'exprime par la force, la violence du geste et le contraste que peut produire l'application lente du pinceau.
La caractéristique de son travail récent repose sur une expression spontanée et instinctive, tendue par un élan à la fois imprévisible et contrôlé. Le hasard et le temps jouent un grand rôle dans chacune de ses compositions. Laisser ainsi la trace, l'image, de ce qu'il ressent lui parait fondamental, comme un chemin qui dévoilerait le sursaut improvisé de la mémoire, le souffle d'une évocation.
Les quelques éléments autobiographiques qui ont joué ou qui jouent un rôle dans son activité de peintre sont : - Un goût prononcé pour la lumière, le soleil, qui se révèle à lui lors de son premier séjour à Catane en Sicile à l'âge de sept ans. Ce voyage, fût sans doute l'élément biographique le plus déterminant pour sa vocation. - Une passion pour la peinture et pour la poésie, stimulée par des rencontres importantes celle du poète Pierre Emmanuel, ou du peintre Henri Hayden. - Un besoin de solitude, qu'il cultive en marchant seul dans les déserts, les villes... - L'amour de la musique, celle de Bach en particulier, qui accompagne souvent son travail.
Ainsi avance Pierre Calogero, dans une quête exigeante, dans la précarité de l'acte de peindre au quotidien, dans son atelier de Suresnes ou à Saint Jeannet près de Nice.